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Le fonctionnement de BORA - hansgrohe

    21/03/2022

    5 min

    BORA – hansgrohe / Anderl Hartmann, BORA – hansgrohe / veloimages.com, BORA – hansgrohe / Ralph Scherzer

Routines &amp ; Rituels

Nous avons tous des routines et des rituels. Ils font partie intégrante de notre vie, car ils facilitent beaucoup de choses. Un moment de calme pour soi-même, un certain ordre d'activités ou tout simplement une petite lubie. Les routines et les rituels donnent de la sécurité et de la confiance en soi. C'est également important pour les garçons de notre équipe BORA - hansgrohe, afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes. Le quotidien de l'entraînement et de la course est rempli de routines, mais l'un ou l'autre petit défaut se cache derrière le Band of Brothers.

Routine et rituel en théorie

Routine signifie littéralement "expérience du chemin". On apprend que plus on effectue une certaine action, par exemple au travail ou dans la vie quotidienne, plus on s'améliore et plus on gagne en assurance. Les choses deviennent une habitude et finissent par être considérées comme normales.

Par rapport aux routines, dont il a été prouvé qu'elles améliorent les performances, les rituels sont liés à la superstition qu'une personne associe à une action. Des rituels comme le port d'un porte-bonheur créent un point de mire et donnent confiance en soi. Mais elles peuvent aussi être déstabilisantes, notamment lorsqu'on ne peut pas les exécuter comme d'habitude. C'est pourquoi on dit aussi que les gens contrôlent leurs routines, mais qu'ils sont à leur tour contrôlés par les rituels. Si le porte-bonheur est oublié, l'incertitude et le doute s'installent, on devient dépendant. De même, les routines doivent être constamment remises en question afin de rester flexibles et de pouvoir évoluer.

    Les routines dans le quotidien de la course

    Mais assez de théorie. Dans le quotidien de la course, les équipes cyclistes ont aussi beaucoup de routines et de rituels qui donnent de la sécurité. Les procédures autour des courses sont planifiées de manière à ce que les coureurs puissent se concentrer sur leurs performances. Se lever, prendre le petit déjeuner, faire ses bagages, partir pour le départ, discuter de la tactique de course &amp ; se changer dans le bus, s'échauffer, prendre une petite collation et c'est parti ! Toujours dans le même ordre, afin que le cycliste professionnel puisse se concentrer sur le temps passé en selle. Juste avant la course, une musique motivante est la bienvenue. Dans le bus, Lukas Pöstlberger est responsable de la musique et est toujours prêt à faire une danse. Ryan Mullen a lui aussi des playlists spéciales, en fonction de l'étape au programme. Le numéro de dossard est également apposé dans le bus, mais en aucun cas dans le mauvais ordre (la droite avant la gauche pour Felix Großschartner) ou au mauvais moment (jamais la veille pour Jai Hindley) ! Et sans bracelet porte-bonheur, ni Patrick Konrad ni Luis Lührs ne se présentent sur la ligne de départ. Après la course, le déroulement est toujours le même : directement à l'arrivée, un shake de récupération, une douche, la première nourriture solide, un massage, le dîner et, le cas échéant, une nouvelle physiothérapie ou un massage. C'est très bien organisé.

    Le café - l'élixir du cyclisme

    En matière d'alimentation aussi, il y a quelques rituels chez les gars de BORA - hansgrohe. Avant la course, Sam Bennett doit toujours manger des œufs brouillés ou une omelette sur des toasts avec de l'avocat, ainsi que du porridge. Il partage sa passion pour le porridge sous toutes ses formes avec de nombreux coéquipiers. En outre, presque tous les coureurs boivent leur café le matin, ce que Nils Politt, Matthew Walls et les autres aiment célébrer comme il se doit. Patrick Gamper a par exemple besoin d'un cappuccino au petit-déjeuner, puis d'un espresso le reste de la journée.

    Mais on peut aussi s'en passer : Chez le jeune Cian Uijtdebroeks, il doit y avoir du lait avant chaque course. S'il démarre sans, il n'a pas de puissance, dit-il. Au quotidien, Danny van Poppel fait un peu de ménage chez lui avant chaque sortie et vérifie que toutes les portes et fenêtres sont bien fermées. Il peut alors partir l'esprit tranquille et rentrer chez lui avec un bon sentiment après un entraînement difficile. Rien n'est donc laissé au hasard. Et s'il faut tout de même une dose de chance, Lennard Kämna se sert d'un éventuel proverbe et touche du bois au sens propre du terme.

      Flexibilité souhaitée

      Mais tout ne doit pas nécessairement se dérouler de manière routinière et synchronisée. Ide Schelling est particulièrement attirée par le fait que chaque jour soit différent et que l'on puisse découvrir de nouvelles choses. Que ce soit lors de sorties d'entraînement hivernales sur la plage néerlandaise ou en ouvrant le réfrigérateur : Il faut varier les plaisirs. Matthew Walls préfère lui aussi vivre au jour le jour et s'adapter aux circonstances, car de toute façon, on ne peut pas tout influencer. Marco Haller n'est pas non plus superstitieux, il mise au contraire sur un mélange d'expérience et de curiosité pour rester flexible. Car il y a aussi beaucoup d'avantages à ne pas croire aux rituels ou à avoir peu de routines. Cela permet de rester indépendant et ouvert à la nouveauté, ce qui est essentiel pour le développement personnel et sportif. Il s'agit donc, comme souvent, de trouver un mélange sain. Un rituel unit cependant chaque membre de la Band of Brothers : Après chaque victoire, toute l'équipe trinque avec le fameux "zickezacke, zickezacke" ! Et ce rituel est garanti de n'avoir que des côtés positifs !

       

      Découvrez dans cette vidéo les autres rituels d'avant-course, comment Sam Bennett se pousse et ce qui énerve vraiment Ryan Mullen :

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